TV: Rund um das Schwarze Meer - Auf den Spuren von Jules Verne ( Dokumentation, Frankreich 2012 )

  • Montag, 11.2.2013
    ServusTV
    11:55 bis 12:50


    Auf legendären Routen / Dokumentation:
    Rund um das Schwarze Meer - Auf den Spuren von Jules Verne (Dokumentation, Frankreich 2012)


    Unsere Reise beginnt in Istanbul, dem früheren Konstantinopel. Hier trifft Europa auf Asien. Die Stadt zählt 18 Millionen Einwohner. Von Istanbul brach auch Jules Vernes Romanfigur Keraban der Starrkopf zu seiner abenteuerlichen Reise auf. Keraban lehnt die modernen Transportmittel des 19. Jahrhunderts ab und beschließt mit der Kutsche das Schwarze Meer zu umrunden.
    Wir folgen seinen Spuren in die Türkei, nach Bulgarien und auf die Insel Krim.

  • ... in Istanbul war ich selbst auch schon auf den Spuren Vernes. Besonders die Bosporus-Überquerung Keraban hatte es mir angetan. So habe ich mit meiner Frau eine Bootspassage an der beschriebenen Meerengung gemacht, um die fiktive Stelle der Seilüberquerung Kerabans zu sehen. Hier mein Bericht:


    http://www.j-verne.de/verne31_1.html


    Wer heutzutage aber die Region um Istanbul verlassen möchte um weiter östlich den türkischen Teil der Schwarzmeerküste als Pauschaltourist zu besuchen, der hat es allerdings schwer. Wir haben keine Angebote mehr bei den Reiseveranstaltern gefunden. Die Nachfrage scheint zu gering zu sein. Bleibt nur eine individuelle Organsiation ....


    :rolleyes2:

  • Hallo, ich kann nicht so gut deutsch schreiben, also hier ist ein Zitate in französisch von Jules Verne selbst, wo er schreibt, dass in Kertsch und in Krim in Jahr 2000 (genau) so viel Sand im Meer sein wird... Putin ist heute ein Brück dort machen, vielleicht hat er Jules Verne gelesen! :whistling:


    Jules Verne, KÉRABAN LE TÊTU, chapitre XIV


    La ville de Kertsch est située sur la presqu’île qui porte son nom, à l’extrémité orientale de la Tauride. Elle est assise en croissant sur la côte nord de cette langue de terre. Un mont, sur lequel s’élevait autrefois l’acropole, la domine majestueusement. C’est le mont Mithridate. (…)


    Tous deux s’en allèrent donc à travers les larges rues de Kertsch, bordées de trottoirs dallés, où fourmillaient des chiens vagabonds, qu’un bohémien, exécuteur patenté de ces basses oeuvres, est chargé d’assommer à coups de bâtons. (…)


    Un peu au large, par suite du manque d’eau, sont mouillés les navires, auxquels le port de Kertsch offre un bon ancrage, non loin du lazaret. Ce port est devenu assez commerçant, depuis la cession de la ville à la Russie en 1774, et on y trouve un vaste entrepôt de ce sel que fournissent les salines de Pérékop. (…)


    La chaise était là, attelée de bons chevaux d’origine persane, dont il se fait un important commerce à Kertsch. (…)


    L’oncle d’Ahmet devait probablement ignorer que l’écoulement de la mer d’ Azof dans la mer Noire se fait par un large sund, l’antique Bosphore cimmérien, qui porte le nom de détroit d’ Iénikalé, et que, par conséquent, il lui faudrait forcément traverser ce détroit, entre la presqu’île de Kertsch et la presqu’île de Taman. (…)


    Ahmet lui fit signe de se taire. Très heureusement, l’oncle sommeillait alors, et ne voyait rien des eaux de la mer Noire et de la mer d’ Azof, qui se confondaient dans ce sund, dont la partie la plus étroite mesure de cinq à six milles de large. (…)


    En effet, ce détroit tend à s’ensabler, et finira, avec l’agglomération des sables coquilliers, par ne plus être qu’un étroit chenal à courant rapide. Si, il y a cent cinquante ans, les vaisseaux de Pierre le Grand avaient pu le franchir pour aller assiéger Azof, maintenant, les bâtiments de commerce sont forcés d’attendre que les eaux, refoulées par les vents du sud, leur donnent une profondeur de dix à douze pieds. Mais on était en l’an 1882 et non en l’an 2000, et qu’il fallait accepter les conditions hydrographiques telles qu’elles se présentaient. (…)


    Les marins s’adonnent au petit cabotage du détroit et du littoral voisin sur de légères embarcations, gréées de deux voiles latines. Iénikalé se trouve dans une importante situation stratégique, - ce qui explique pourquoi les Russes l’ont fortifiée, après l’avoir enlevée aux Turcs en 1771. C’est une des portes de la mer Noire, qui, sur ce point, a deux clefs de sûreté : la clef d’Iénikalé, d’un côté, la clef de Taman, de l’autre.


    copié des Editions Rencontre Lausanne, Les Oeuvres de Jules Verne XXII, copyright Librairie Hachette 1967